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  • Frank Ramsey, "Truth and Probability" (1926)
    The highest ideal would be always to have a true opinion and be certain of it; but this ideal is more suited to God than to man.
  • Jules Bertaut, "1848 et la Seconde République" (1937)
    L'enthousiasme est pour rien chez nous : aussi les Français, peuple avare par excellence, le répandent-ils avec une générosité qui n'a d''egale que leur versatilité.
  • Turgot, lettre à Du Pont (1773)
    C’est au public lisant et réfléchissant qu’il faut parler, c’est à lui qu’il faut plaire, lui et lui seul qu’il faut persuader ; toutes les flagorneries aux gens en place, tous les petits détours dont en s’enveloppe pour ne pas les choquer sont une perte de temps écartant du vrai but et ne réussissant même pas à faire sur eux l’impression qu’on s’est proposée.

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Commentaires

Vassal Franck

Bonsoir,

J'aimerais savoir pourquoi vous commentez ceux qui soutiennent Sarkozy, et pas ceux qui soutiennent Ségolène Royal?
Car, Mr Piketty, Mr Daniel Cohen sont tout de même assez connu pour être mentionné, me semble-t-il?
Je pense notamment à l'article dont je mets le lien ci dessous :

http://www.liberation.fr/actualite/politiques/elections2007/239820.FR.php

Vous pourriez au moins avoir la franchise de dire que vous soutenez aussi le ministre de l'intérieur, ou, si ce n'est pas le cas, être plus fair play, et donnez tous les points de vue des économistes.

Amicalement.

protéine

En même temps, Piketty a beau être brillant, son soutien a Ségo (ou plutôt son antisarkozysme) ne mérite pas d'être souligné en exemple de démarche intellectuelle http://www.dailymotion.com/visited/search/piketty/video/x196nm_thomas-piketty-antisarko

Certains arguments sont valables, mais il a foiré à mon sens sa déclaration de soutien.
Et il est tellement proroyal que ça ne m'étonnerait même pas qu'il vote Bayrou

Vassal Franck

Je suis d'accord, la forme laisse à désirer, mais nous sommes là pour discuter du fond, non?

Et puis, vous n'avez pas commenté le soutien à Ségolène Royal de la part de tous les autres économistes. Leur réunion/débat a été plutôt réussi, mais pas assez médiatisé malheureusement. Et apres, on dit que le PS ne sait pas gérer l'économie, mais je pense qu'avec les soutiens que Ségolène Royal a engrangé, cela devrait ne plus être le cas.

Et les soutiens des économistes à Bayrou laisse à désirer d'apres ce que j'en ai vu. De plus, il n'aura jamais une majorité pour mettre en place ce qu'il prone, donc, il devra passer une alliance soit à gauche, soit à droite. Bayrou est une fausse alternative.

Bernard Salanie

Comme je le disais, la raison essentielle de mon billet était le caractère surprenant du soutien de Blanchard à Sarkozy. Je n'etais pas vraiment surpris de voir Thomas et Daniel soutenir Royal...

Pour info : je ne soutiens personne, je n'ai rencontre aucun ministre, depute ou quoi que soit dans les dernieres annees, ni meme echange plus qu'un bonjour/bonsoir avec iceulx et icelles. Le dernier ministre a qui j'ai serre la pince etait Thierry Breton, pas vraiment neglige sur ce blog comme vous pourrez le verifier.

Passant

Je suis quand même un peu surpris de voir qu'Olivier Blanchard semble penser que le provocateur incendiaire qu'est Nicolas Sarkozy soit la personne la mieux placée pour reconstruire le dialogue social en France. D'ailleurs, étant donné que les amis de Nicolas Sarkozy étaient aux affaires ces cinq dernières années, je ne comprends pas qu'Olivier Blanchard puisse espérer que par une quelconque grâce sarkozyste, ce qui a été impossible ces cinq denières années devienne possible dans les cinq ans qui viennent avec les mêmes hommes aux affaires.

Kaem

Ce qui m'étonne dans sa déclaration est son insistance sur le contrat unique, qui est le point faible de l'architecture de Cahuc et alii. Gilbert Cette avec ses coauteurs a bien montré que juridiquement le CTU est un nid à conflits juridique, contrairement à ce que veulent ses partisans (en particulier l'idée qu'une simplification de la loi amène la même chose du côté de la jurisprudence est absurde : ce qu'on abandonnera comme "subtilités" du coté législatif reviendra aussitot dans les tribunaux). En revanche, la Sécurité sociale professionnelle est l'échelon premier avant une réforme/flexibilisation des contrats de travail et c'est aussi celui qui fait consensus entre tous les candidats majeurs. Pas de quoi rallier Sarkozy, donc.

Hadjian

Vous écrivez "il a milité ces dernières années en faveur d'une réforme du droit du travail qui réduise le gouffre qui s'est ouvert entre les emplois précaires et les CDI, tout en rendant les licenciements moins coûteux". Moins coûteux ? Oui, s'il s'agit des coûts non monétaires (lourdeur des procédures, incertitude sur la décision judiciaire…), mais en revanche Blanchard plaide pour TAXER les licenciements et faire financer l'assurance-chômage par les entreprises QUI LICENCIENT (voir son rapport au Conseil d’Analyse Economique et Le Monde du 27/1/04).
On peut imaginer sans peine les réactions du MEDEF…

Olivier

Blanchard note bien que ne sont que des promesses de campagne, mais il n'insiste pas plus sur ce point, qui est pourtant important dans un pays dont le président est Jacques Chirac, qui a été le spécialiste dans le domaine des promesses ou discours vides de tout engagement ultérieur.
Personne ne peut prédire ce que ferait Sarkozy une fois élu, mais sachant que ses promesses sont non contraignantes, un bon prédicteur de ses actions futures pourrait résulter de l'étude de ses actions passées.
Il est souvent crédité d'une plus grande crédibilité que S. Royal, mais son passage au ministere du Budget sous E. Balladur a été loin de ressembler à une réussite (avec des critiques fortes de A. Juppé lui meme une fois nommé 1er ministre), et son passage plus récent au ministere de l'économie s'est soldé par de grandes campagnes de communications (grande conférence avec les représentants de la grande distribution francaise pour faire baisser les prix, volonté de vendre le stock d'or de la banque de france pour financer la recherche etc...) qui ne se sont soldées que par tres peu d'actions concretes.
Son passage éclair s'est surtout traduit par un grand immobilisme en terme d'action, et une grande campagne de communication.
Donc on peut évidemment croire qu'une fois élu, il mènerait un programme économique radicalement différent ce que qui a été mis en place auparavant, mais comme le dit S. Fischer, le mentor de Blanchard, "les agents fondent plutot leurs anticipations sur la base de l'experience que celle des annonces, car l'expérience leur a appris a ne pas croire aux annonces".
Au moins S. Royal annonce un programme dans la droite ligne du programme PS traditionnel. On peut le lui reprocher, mais cela rend sans doute ses promesses plus crédibles.

André P.

Travaillant en milieu universitaire, je suis loin d'être convaincu que comme l'affirme monsieur Blanchard le système universitaire soit « profondément malade » : les IUT marchent bien, les grandes écoles aussi, et même un bon nombre de filières universitaires une fois qu'on atteint le niveau D voire M. Contrairement à vous, je ne trouve pas que l'analyse au Kärcher d'Olivier Blanchard « corresponde à peu près » à ce que vous écriviez il y a quelques jours : si certes vous proposez à peu près les mêmes remèdes (et je vous suis à peu près pour penser qu'ils ne peuvent faire que du bien) je n'avais pas l'impression que vous vous alarmiez de l'état de notre enseignement supérieur au point d'y voir un des dossiers prioritaires pour un prochain gouvernement.

Les universités offrent des « formations médiocres ». Soit. Mais dans quels secteurs d'activité observe-t-on un déficit préoccupant de personnels bien formés ? Dans quels métiers les responsables de l'embauche se plaignent-ils de n'avoir que des bras cassés à leur disposition ? Est-ce vraiment dans les métiers qui sont les débouchés naturels des filières universitaires ? Et se produit-ce vraiment en quantités significatives ?

Que le système coûte cher (en effet il n'est pas très productif d'utiliser l'argent des contribuables pour ranger des étudiants dans des « parkings ») je l'observe tous les jours. Mais ce gaspillage est-il tellement plus choquant que tant d'autres ? Payer deux années de glandage à des jeunes de vingt ans est-ce tellement plus nocif que payer deux premières années de retraite à des seniors de soixante ans (évidemment les électeurs vieillissants préfèrent qu'on leur propose de remettre au boulot et que ça saute les jeunes ah-tout-fout-le-camp qu'eux-mêmes) ?

Je ne suis pas du tout convaincu qu'améliorer l'efficacité du système éducatif soit primordial ; en diminuer le coût à efficacité constante, ça me paraitraît très sain ; en augmenter l'efficacité à coût constant, il faudrait d'abord me convaincre que l'économie souffre du déficit de formation de nos jeunes.

carolus

Sur les points fondamentaux que vous relevez (droit du travail et réforme de l'Université), il est évident que Sarkozy est l'homme des réformes :

- Il est le seul à avoir donné un contenu à la notion d'autonomie des universités. Un élément qui a d'ailleurs été non négligeable dans le soutien que lui a apporté Christian Blanc (cf en particulier ce billet-feuille de route précise à destination du prochain gouvernement : http://www.energies2007.com/index.php?2007/02/12/49-discours-de-christian-blanc-lors-du-rassemblement-des-comits-de-soutien-nicolas-sarkozy). Plus généralement,le discours prononcé par Sarkozy à Saclay montre qu'il est le seul à avoir compris l'économie de l'innovation : http://www.interieur.gouv.fr/misill/sections/a_l_interieur/le_ministre/interventions/saclay-sarkozy-19-01-07/view

- Sur le contrat de travail, Bayrou se contente d'invoquer la flexisécurité, se gardant bien de se prononcer sur quelque flexibilisation que ce soit. Alors que Sarkozy a osé, depuis quelque temps déjà, parler d'un contrat unique sur lequel on lui tombe bien évidemment facilement dessus.

C'est sur les points "sensibles" qu'il faut juger la volonté réformatrice des candidats.

Tiens, au passage encore, qui ose envisager clairement la fusion Unedic/ANPE? Qui ne se cache pas derrière l'invocation du paritarisme?

Passant

carolus: ce que vous nommez un "contenu" est très précisément la confirmation d'une tutelle présentée comme un progrès.

Alors qu'on pouvait s'imaginer que la leçon des conséquences d'une tutelle sur les universités étaient assez évidentes en Chine et en ex-URSS pour qu'on y réfléchisse à deux fois avant de promouvoir à nouveau cette approche.

En ce qui concerne l'économie de l'innovation, il est intéressant de noter que le Parlement Européen aura infligé son premier et plus flagrant ratichon à la très bureaucratique commission européenne qui présentait un projet similaire de "protection de l'investissement par la propriété intellectuelle" qui n'avait (évidemment ! venant de la Commission Européenne !) rien de libéral.


Dès lors, je ne sais pas si Nicolas Sarkozy croit en le caractère libéral et éclairé de ces propositions. Mais à l'évidence, hormis conforter les positions des acteurs économiques en place, promouvoir la propriété et le capital et conforter les rentes de situation des technocrates de la recherche, ces propositions me semblent plutôt destiné à stopper le processus de modernisation des universités françaises que le promouvoir.


Mais bon : si le MIT dit le contraire.... je suppose qu'on peut leur faire confiance, non ?

carolus

Passant,
Vous avez lu le discours de Saclay? Une tutelle? Eclairez-moi svp.

Passant

"Le Gouvernement a fait ces dernières années un premier pas vers cette logique, avec la création de l'Agence Nationale pour la Recherche.... je crois que la Recherche doit être avec l'Enseignement supérieur la première priorité budgétaire de l'État.... Je vous propose pour y parvenir un effort historique : augmenter d'un quart le financement de la recherche publique... Le premier usage de ces fonds doit être ... Le deuxième usage doit être de rémunérer enfin "

Définition d'une administration de tutelle, positionnement du domaine d'action de la puissance publique dans l'action globale de l'état, augmentation du financement, priorité d'usage de ce financement. Il vous faut quoi de plus ?

L'autonomie des universités, c'est quand les universités décident de l'usage qu'elle fond de leurs ressources, provenant ou non de fonds publics. Et, notamment, la liberté de rémunérer qui bon leur semble comme bon leur semble pour des fins qu'elles définissent elles-mêmes, et pas de "rémunérer les compétences blah blah", ce qui est du corporatisme.

Lionel

Ah un grand économiste qui s'engage pour Sarko, ça va rabaisser les prétentions éco des valets idéologues du PS et de l'UDF !

X


Voir aussi ici un lien expliquant, en des mots détendus d'économiste, en quoi le caractère supposé libéral des propositions de Nicolas Sarkozy s'apparente davantage au dirigisme étatique qu'à du libéralisme :

http://www.optimum-blog.net/post/2007/03/07/Le-liberalisme-dEtat


amandine pascal

Bonjour,
Je m’appel Amandine et j’ai 12 ans et j’ai créer un blog politique. J’aimerais avoir des conseils de gens adultes qui se connaissent en blog pour faire les choses encore mieux. Et comme votre blog est bien fait et que vous écriver bien et que vous saver raconter des choses compliqué j’aimerais votre avi.
Merci !!!

Etudiant en mal d'économistes

"La première est qu'Olivier est l'un des trois ou quatre économistes français les plus connus, et que son avis compte."*

M. Salanié pourriez vous préciser votre pensée qui de part votre classement m'aiderait à comprendre ce qui incarne la référence dans le microcosme (numériquement consistant) économique français.

Merci d'avance

Bernard Salanie

"Le sage évite de fâcher ses collègues"----proverbe new-yorkais :-)

(mais il y a des sources sur le Web....)

Bernard Girard

J'ai relu trois fois le billet d'Olivier Blanchard et franchement je ne vois pas bien ce qui lui permet de choisir Sarkozy plutôt que Royal. Si j'ai bien entendu Ségolène Royal il y a deux jours sur Antenne 2, elle a dit des choses très voisines sur l'enseignement supérieur et le dialogue social. Peut-être faut-il se méfier des programmes…

francis


pour rester dans la campagne:
que pensez vous de l'analyse rexecode de l'impact emploi des programmes économiques des candidats?
elle me semble partielle et partiale....
avez vous pu regarder le modéle èco à l'oeuvre,
en tant qu'ancien responsable des prévisions macro de l'INSEE?

francis

pour rester dans la campagne:
que pensez vous de l'analyse rexecode de l'impact emploi des programmes économiques des candidats?
elle me semble partielle et partiale....
avez vous pu regarder le modéle èco à l'oeuvre,
en tant qu'ancien responsable des prévisions macro de l'INSEE?
merci
francis

Bernard Salanie

Andre : l'echec des universites francaises est relatif---la massification de l'enseignement superieurs a des avantages, mais aussi des inconvenients qui n'epargnent personne. Il se situe a mon sens dans le refus de s'adapter au gonflement des effectifs, qui implique deux choses :

* la plupart des etudiants ne devrait suivre qu'une formation generale (type L) avec quelques options ;
* les universites devraient se hierarchiser, comme c'est le cas dans les universites publiques ici et ailleurs.

Des pas ont ete faits dans le bon sens sur le premier point, mais la specialisation reste beaucoup trop rapide ; et en l'absence de toute selection ou meme d'une orientation digne de ce nom, beaucoup d'etudiants continuent a s'empiler dans des formations dont les debouches ne sont pas evidents et qui ne leur apportent meme pas une culture generale de base.

Sur le second point, il y a des fremissements, mais on est tres loin du compte. Le systeme des grandes ecoles a son utilite dans cet univers historique ; il ne l'aurait pas dans mon univers ideal. La seule chose dont je suis certain, c'est que la transition optimale vers ledit u. i. ne doit surtout pas les affaiblir avant que quelque chose ne prenne le relais... les IUT en revanche sont une "success story", je l'admets volontiers.

* Francis : je m'y mets, c'est promis.

David MOUREY

Bonjour,
Vous dites, "qu'Olivier Blanchard est l'un des trois ou quatre économistes français les plus connus, et que son avis compte".
Certes, mais qui sont les trois autres, selon vous ?
A bientôt,
David

thierry

Bien.
J'ai entendu pour la nième fois prononcer le nom de Blanchard dans la bouche des partisans de Sarkozy a commencer par ce dernier. J'ai donc voulu creuser la question. L'échange ci-dessus ma paru assez interessant et explicite. Mais surtout l'article d'Olivier Blanchard lui même.
Olivier Blanchard développe des arguments qui n'en sont pas : il part d'un principe, un seul : il fait confiance à Nicolas Sarkozy.
A aucun moment l'argumentaire semble se détacher de ce prérequis. C'est bien la force d'ailleurs du personnage politique que de charmer par sa prétendu logique pragmatique. Face au flou d'un femme qui ne semble même pas portée par son appareil, c'est sans appel pour qui ne prend pas le recul de comparer depuis longtemps les déclarations de Sarkozy et la réalité, pour qui ne s'interroge pas sur la modèle de société que l'homme porte en lui.
Vu l'impact de ses propos, Blanchard aurait été avisé d'être plus précis, attendu que c'est ce qu'il repproche lui même à Royal.

Julien

J'ai du mal a croire qu'on puisse soutenir que le systeme universitaire francais fonctionne bien. Je suis étudiant en Matser 1, je connais quand meme un peu le milieu de la fac, et j ai vraiment du mal a comprendre une telle remarque. Quand on voit que le systeme de donation faite par les entreprises, représente 800millions $ pour Harvard, ce qui est égal au montant déboursé par l'Etar pour l'ensemble des universités françaises...Quand on voit que "ce cher Etat providence à la francaise" donne trois fois plus d'argent à un collégien qu'à un étudiant.

Les universités francaises (sauf ASSAS, Sorbonne, Dauphine et a la limite Toulouse pour son pole très spécialisé en Economie) ne sont pas reconnues au niveau international. A la faculté d'Aix en Provence UIII, qui est de loin celle qui a le meilleur niveau de la région (aussi bien en droit, qu'en économie -gestion), ne possède aucun partenariat avec de grandes universités européennes ou nord américaine. A UIII nous n'avons pas de labo de langue, pas ou peu d'argent pour faire venir des spécialistes pour des conférences, les droits d'inscription les plus cher de france, près de 2400€ (redevance comprise).

Rappelons également que les donations "post doc" sont maintenant considérées comme du "travail au noir" et doivent donc etre soumises aux charges sociales. Voila comment décourager les entreprises d'aider les doctorants. Tant que les universités francaises n'auront acquis aucune, réelle, dépendance, le système universitaire francais continuera de couler petit à petit (il y a, certes, une minorité d'université qui s'en sort, mais ce qui compte c'est la majorité qui n'ont pas de moyens financiers).

Enfin, demander aux grands cabinets d'audit (Pricewater, E&Y, KPMG, Mazars, Deloitte...) quel profil préfèrent elles? Ecole de Com ou université de province? je pense que la réponse est malheureusement évidente, mais surtout elle est vraie dans la majorité "des secteurs porteurs".
Je ne me considère pas comme sarkosyste ou de droite, mais comme Libéral (je sais qu'en France il est préférable d'être un communiste de 55ans, d'avoir soutenu le gouvernement stalinien mais bon...). Toutefois Mme Royal n'a comme seul programme économique sa petite personne, et qu'elle pense réellement que sa seule présence fera repartir la croissance (entendu à plusieurs reprises sur les émissions politique de France 2 entre autre), cela me laisse sans voix. Cela me laisse encore plus sans voix que des gens puisse croire une telle betise. Monsieur Blanchard a donc choisi le candidat, certes le moins pire, mais surtout un candidat qui a au moins un programme économique (qui est loin d etre libéral, car très étatique).

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