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En exergue :

  • Frank Ramsey, "Truth and Probability" (1926)
    The highest ideal would be always to have a true opinion and be certain of it; but this ideal is more suited to God than to man.
  • Jules Bertaut, "1848 et la Seconde République" (1937)
    L'enthousiasme est pour rien chez nous : aussi les Français, peuple avare par excellence, le répandent-ils avec une générosité qui n'a d''egale que leur versatilité.
  • Turgot, lettre à Du Pont (1773)
    C’est au public lisant et réfléchissant qu’il faut parler, c’est à lui qu’il faut plaire, lui et lui seul qu’il faut persuader ; toutes les flagorneries aux gens en place, tous les petits détours dont en s’enveloppe pour ne pas les choquer sont une perte de temps écartant du vrai but et ne réussissant même pas à faire sur eux l’impression qu’on s’est proposée.

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Commentaires

Laurent GUERBY

Le livre en ligne : http://www.econlib.org/library/YPDBooks/George/grgPP.html

Est-ce qu'il parle de l'impot sur les successions ? Il me semble que c'est une bonne assiete pour des tas de choses, non ? Quand on parle d'équité il ne faut pas oublier la situation initiale :).

Ego

A méditer...

arcop

Je suis pas sûr de bien voir en quoi l'impôt forfaitaire ne change pas les décisions des agents... On compare à quoi, la situation sans impôts ?
Bon, si j'ai une taxe forfaitaire de 10 000 euros (ça paraît beaucoup comme ça, mais si je ramène la totalité des prélèvements par tête, on doit pas être loin, même sans les charges sociales...), bah, première conséquence, je ne peux choisir aucune solution qui est en-dessous de ce montant (sinon, je vais en prison ?), donc ça un gros changement dans les comportements. En plus, à supposer qu'il n'y ait pas ce problème, ça change radicalement ma fonction d'utilité vis à vis de la monnaie (qui de concave) devient indeterminée... et je vois pas comment ça changerait pas les comportements, notamment si y'a un arbitrage loisir/revenu.


La taxe tombée du ciel (ou avec le vent, ça revient au même :-)), OK, les agents apprennent.

Pour les terrains non-améliorés, dès qu'on met de l'incertitude, ça marche plus... J'achète ce terrain parce qu'il y a une possibilité que ça monte fortement (suffisament fortement pour motiver cet achat), d'ici les n prochaines années.
Il est tout à fait possible que ça monte suffisament fortement pour me permettre d'être rentable (par rapport à un autre type d'investissement) mais pas si je dois payer une taxe dessus chaque année. Cet impôt change donc le comportement.

D'une manière générale, si on compare, cas sans impôts, cas avec impôts, je vois pas comment il est possible que personne ne change son comportement. Il y a forcément un agent qui paye des impôts (sinon, c'est le cas pas d'impôts), et le fait de payer des impôts changent sa contrainte budgétaire et soit son épargne soit sa consommation soit les deux sont affectés...

A moins que ce soit une propriété "secondaire" qui doit ne pas être affectée (que sais-je la division travail/loisir, épargne/consommation, etc...) Mais je vois pas bien pourquoi il serait bien que l'impôt soit neutre sur ces choix et pas sur d'autres (la quantité "absolue" d'épargne, etc...). Je suis perdu.

PS : OK, je pinaille, mais bon...

Bernard Salanie

Excellente question, arcop, que j'avais finassee en ecrivant : "'impôt ne changera pas leurs décisions---pour être plus précis, pas de manière à gêner le fonctionnement de l'économie". Si on me prend 10 000 euros pour vous les donner, je serai moins riche et vous serez moins pauvre :-). En consequence, je revendrai ma Ferrari et vous vous mettrez a manger de la viande tous les jours. Nos comportements ont donc change ; mais l'efficacite de l'economie n'en est pas affectee, parce qu'elle repose sur l'idee que les prix que les consommateurs paient pour leurs achats de viande, de Ferraris etc doivent refleter la difficulte de production de ces differents biens. Un impot sur les consommations de luxe, type Ferrari, conduit a une sous-production de Ferraris (par rapport a une economie efficace) ; un transfert de sous de vous vers moi n'aura pas cet effet. Vous acheterez plus de viande et moi moins de Ferrari, si bien que le prix d'une Ferrari en terme de beefsteak baissera. Du coup, l'economie produira bien moins de Ferrari et plus de viande---mais les prix refleteront toujours les couts. Je sais, c'est difficile... je fais ce que je peux :-)

arcop

Attention ça va pinailler.
En gros, ce que l'on veut c'est que le prix soit égal au coût marginal ? Je vois pas bien en quoi c'est efficace (Pareto-optimal), sauf à supposer que l'Etat détruit ce qu'il perçoit.
Supposons que je mette une taxe sur un produit, certes le prix n'est plus égal au coût marginal mais la "valeur" collectée peut ensuite être utiliée d'une façon ou d'une autre, de telle manière que ce ne soit pas dominé par la situation sans taxe (redistribution, ou bien public). Où est le truc ?

Bernard Salanie

Le truc ?? Il n'y a pas de truc, juste le fait que taxer le chocolat pour subventionner la poire, c'est distordre 2 fois...

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