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En exergue :

  • Frank Ramsey, "Truth and Probability" (1926)
    The highest ideal would be always to have a true opinion and be certain of it; but this ideal is more suited to God than to man.
  • Jules Bertaut, "1848 et la Seconde République" (1937)
    L'enthousiasme est pour rien chez nous : aussi les Français, peuple avare par excellence, le répandent-ils avec une générosité qui n'a d''egale que leur versatilité.
  • Turgot, lettre à Du Pont (1773)
    C’est au public lisant et réfléchissant qu’il faut parler, c’est à lui qu’il faut plaire, lui et lui seul qu’il faut persuader ; toutes les flagorneries aux gens en place, tous les petits détours dont en s’enveloppe pour ne pas les choquer sont une perte de temps écartant du vrai but et ne réussissant même pas à faire sur eux l’impression qu’on s’est proposée.

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Commentaires

Laurent GUERBY

Il y a aussi les réglementations interdisant purement et simplement les constructions dans les zones a fort risque (innondations, ...), l'assurance seule n'est qu'une partie de la question de la gestion du risque sur un territoire.

Y-a-t'il des papiers sur les systèmes d'assurance de ce type de risques entre les pays ? (Comme il y en a pour la santé).

Vicnent

"les assureurs n'ont pas le droit de conditionner son montant à l'importance du risque" : j'ai du mal à comprendre. N'est pas justement l'actuariat, cette science qui évalue les risques qui conditionnent de facto le montant des primes ? Ou alors, la validité de l'assertion est limitée aux catastrophes naturelles ?

Bernard Salanie

Laurent, l'interdiction est un cas particulier de la taxation (avec un taux d'imposition suffisamment élevé pour être totalement dissuasif)... a priori, ce n'est pas la meilleure solution en general, sauf s'il est beaucoup plus facile de la faire respecter (ce qui n'est pas toujours le cas, cf les paillotes du prefet Bonnet !)

Laurent GUERBY

Je suis d'accord avec l'analogie, mais la taxation n'est pas mentionnée dans le billet :).

Les décisions de justice ça prends toujours du temps, et les taxations surtout élevées sont toujours difficiles à faire respecter aussi (non ? :). Il me parait difficile de conclure sur le cas général.

Le papier (version non finale ?) à l'air d'être disponible ici :
http://www.iddri.org/iddri/telecharge/mardis/s03_picard.pdf#search='Assurance%20des%20catastrophes%20naturelles:%20fautil%20choisir%20entre%20pr%C3%A9vention%20et%20solidarit%C3%A9'

Pas encore lu.

Liberal

Franchement, tout ceci me paraît très théorique s'agissant de la France.

Si on était dans un pays raisonnable, ça vaudrait le coup d'aller calculer le profil de taxation optimal décourageant les installations en zones inondables et encourageant l'aménagement des berges, la construction de digues etc...

Mais on est en France et l'effet "bail out" est tellement marqué au fer rouge dans l'ADN collectif que seule l'interdiction des zones à risque a une chance d'avoir la moindre efficacité (et encore). Imagine-t-on un premier ministre passer au journal de 20h le soir d'inondations type Vaison-la-Romaine et expliquer que les victimes ne seront pas prises en charge par l'Etat parce qu'elles n'ont pas payé leurs primes d'assurance?

L'attitude rationnelle face à un aléa collectif (catastrophe naturelle, fermeture d'usine, chikoungougna, vache folle, grippe aviaire, hausse du pétrole...) n'est pas de s'en prémunir avant mais de mener une bonne campagne de presse après.

Pour finir sur une note plus légère, on ne peut pas parler de Katrina et de programmes fédéraux sans citer Borowitz : http://www.borowitzreport.com/archive_rpt.asp?rec=1377&srch=
:)

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