Revenant de Pittsburgh, fraiche bourgade aux anciennes aciéries (et qui prend son nom de l'ignoble dynastie des Pitt si funeste à la France), j'ai trouvé un cahier de Scientific American sur les univers parallèles. L'auteur est apparemment quelqu'un de sérieux (et mignon en plus), même s'il enseigne dans une université de second rang :-). Ayant fait le choix à vingt-deux ans, après un mémoire très remarqué sur la supersymétrie, de me détourner de la physique des particules, je me suis contenté de le feuilleter, mais je vous recommande la page Web de l'auteur. Quelques perles :
- si l'univers est infini, alors tout événement, aussi peu probable (mais non impossible) qu'il soit, doit se produire un nombre infini de fois. C'est le théorème ergodique : si on joue à pile ou face un temps infini, on obtiendra une infinité de fois une suite de mille "face" suivie d'une suite de deux mille "pile", par exemple. Et, semble-t-il, l'univers serait infini (?)
- plus philosophiquement, ce qui donne son titre à ce billet vient de la vision platonicienne radicale de l'auteur : toute structure mathématique envisageable "existe", et éliminer celles qui paraissent étranges requiert des hypothèses supplémentaires, violant ainsi le principe de parsimonie. Et c'est testable (?).
- pour nous détendre un peu, voici deux jolies figures qui "expliquent" pourquoi notre univers a une dimension temporelle et trois spatiales (oui oui, sans parler de celles qui se replient sur elles-même) :
Caveat : ne comptez pas sur moi pour vous expliquer ce que je viens d'écrire !
Dans le monde des poulets on élimine les humains grippés
Rédigé par : all | 27 mars 2006 à 02:14
"parcimonie" serait mieux (je ne suis pas, pour autant, platonicien en matière d'orthographe).
Rédigé par : Trasimarque | 27 mars 2006 à 16:17