Katrina (le typhon qui a dévasté la Nouvelle-Orléans et les régions environnantes) a officiellement fait 971 morts. C'est très en-dessous de l'hécatombe évoquée à un moment, mais cela suggère de s'interroger sur les remèdes. Dans cet article dans le Wall Street Journal, mon collègue Edmund Phelps, l'un des pères fondateurs de la macroéconomie moderne, explique à juste titre qu'au-delà de la reconstruction de la Nouvelle-Orléans, c'est à l'amélioration du niveau de vie des pauvres qu'il faut s'attacher, à la Nouvelle-Orléans comme ailleurs.
J'aime bien le "Both kinds are in use in the U.K., the Netherlands and France,
where they are judged helpful." Il faudrait lui dire que la prime pour l'emploi n'est pas si "helpful" ...
Rédigé par : Nicolas | 17 octobre 2005 à 15:18
La prime pour l'emploi, au nom trompeur, a été en fait concue pour distribuer du pouvoir d'achat aux travailleurs à bas salaires en essayant de minimiser les effets négatifs qui accompagnent souvent ce genre de mesure. Elle a même probablement un effet positif (faible) sur l'emploi. Rapporté aux objectifs réels (plutôt qu'annoncés), il n'y a pas de quoi "sauter comme un cabri", comme disait le Général, mais ce n'est pas si mal.
Rédigé par : Bernard Salanie | 17 octobre 2005 à 15:25
Merci de partager cet excellent article, non seulement intelligent mais aussi pragmatique. Est-ce que l'après Katrina aux U.S. ne rend pas inévitable un renforcement du filet social, même de la part du clan républicain (à son corps défendant) ?
Rédigé par : Aloysius | 19 octobre 2005 à 06:32