Si si, c'est marqué dans le journal. Ces journalistes se permettent toutes les impertinences. Et d'ailleurs, "je ne suis pas gros, juste un peu enveloppé", comme disait Obélix.
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cet article est vraiment succulant. mais tout ceci est-il vraiment bénéfique à la recherche théorique ? les articles s'écrivent souvent à plusieurs et avec des pièces rapportées prètes à migrer dès qu'on leur fait une meilleure offre, ne risque t'on pas de rendre les collaborations plus difficiles dans le sens de plus artificielles et moins synergiques ? on a bien vu tirole quitter le MIT pour toulouse au nom d'une amitié avec le défunt laffont. mais avec une telle inflation des propositions monétaires, ce genre de geste ne risque t'il pas de se rarifier, nuisant à des recherches des plus productives ?
Rédigé par : rbj | 03 octobre 2005 à 19:04
rbj : c'est une question qui est souvent posée dans le cadre de l'économie du sport, où un problème semblable se pose (un joueur qui quitte le Barca pour le Bayern avant d'avoir concrétisé son intégration au groupe, lit-on). La réponse est classique : en l'absence de coûts de transaction, chaque facteur de production se retrouve là où il est le plus productif. C'est un raisonnement simple et imparable, sous ses hypothèses : si j'accrois de 1 dollar la productivité de Columbia (restons modeste) et d'un euro la productivité de l'Ecole d'Economie de Paris, alors celle-ci peut me faire une offre avantageuse pour les deux parties et que Columbia ne souhaitera pas égaler (un salaire de (1 euro + 1 dollar)/2, par exemple). L'absence de coûts de transaction est bien sûr une hypothèse forte : elle suppose par exemple que Columbia, l'EEP et moi-même soyions d'accord sur l'évaluation (même incertaine) de ma productivité, que nous ne perdions pas en temps et en autres coûts de négociation le surplus lié à mon transfert (soit ici 1 euro-1 dollar), et que l'EEP dispose de l'euro nécessaire... :-) Mais l'existence de collaborations ici ou là n'affecte pas le raisonnement, pour autant que ces synergies soient là encore évaluées de la même manière par toutes les parties.
Sur un autre sujet, voici "mon" campus en diapos :
http://www.columbia.edu/help/slideshow
Rédigé par : Bernard Salanie | 03 octobre 2005 à 22:40
quand j'ai lu l'article, j'ai tout de suite pensé aux transferts de sportifs et je me suis demandé:
- y a-t-il aussi des agents?
- des commissions pour les intermédiaires et des dessous de table?
- des contrats d'images et pour les produits dérivés?
- du dopage?
- des sponsors, des médias,..?
- du glamour (comme pour la spice girl et son footballeur de mari)?
....
vivement une thèse sur la question de "l'emprise du macro-système académique sur le comportement de l'homo academicus" ou la réciproque
quant à savoir si un rassemblement de personnalités confirmées permet de construire "un collectif", ou s'il est plus rentable de tenter la technique de Guy Roux (des jeunes avec un bon potentiel, qui dégagent sur des positions plus élevées dès que leur valeur augmente) il y a là aussi matière à discussion ... et pour longtemps.
ceci dit , votre université a fait un beau pari, une spéculation ... à son sens actuel "d'opération commerciale et financière destinée à tirer profit des variations du marché" et au sens premier de "réflexion observation"
Rédigé par : GM | 04 octobre 2005 à 07:31
Du temps où certaines écoles (l'X par exemple) demandaient à leurs anciens élèves de rembourser leurs frais de scolarité en cas de démission rapide du service public, l'analogie avec le transfert des footballeurs n'était pas complètement exotique---mais la "pantoufle" n'existe plus de nos jours. En revanche, pas de dessous de table (je devrais peut-être protester), et le dopage ne va guère au-delà de la machine à espresso (essentielle), désolé de vous décevoir...
Rédigé par : Bernard Salanie | 05 octobre 2005 à 21:35
Dans un an, il ne faudra plus dire "Columbia University", mais "Real Columbia"... :o)
Et puis, oh, ça va... Z'êtes ptet un peu enveloppé, mais z'avez plus de cheveux que Zidane ou Roberto Carlos.
Rédigé par : Econoclaste-SM | 06 octobre 2005 à 11:59
obelix n'est il pas un peu soupe au lait :)
Rédigé par : j | 06 octobre 2005 à 16:49