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En exergue :

  • Frank Ramsey, "Truth and Probability" (1926)
    The highest ideal would be always to have a true opinion and be certain of it; but this ideal is more suited to God than to man.
  • Jules Bertaut, "1848 et la Seconde République" (1937)
    L'enthousiasme est pour rien chez nous : aussi les Français, peuple avare par excellence, le répandent-ils avec une générosité qui n'a d''egale que leur versatilité.
  • Turgot, lettre à Du Pont (1773)
    C’est au public lisant et réfléchissant qu’il faut parler, c’est à lui qu’il faut plaire, lui et lui seul qu’il faut persuader ; toutes les flagorneries aux gens en place, tous les petits détours dont en s’enveloppe pour ne pas les choquer sont une perte de temps écartant du vrai but et ne réussissant même pas à faire sur eux l’impression qu’on s’est proposée.

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Commentaires

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Merci, c'est instructif et bien commenté. :)
Mais qu'est ce qui dope la croissance Américaine ? La consommation ?

Mouaif

Si on prend un modèle tres basique dans lequel chacun echange avec ceux qui se trouvent dans un rayon de x Km, on peut montrer que le taux d'exportation est proportionnel au rapport "longueur de frontieres / surface". En gros, un petit pays entouré de gros pays va exporter beaucoup. Un gros pays perdu au milieu de la mer exportera moins.

Faut-il chercher du dynamisme et de la performance la ou il n'y qu'une simple loi physique ? C'est un peu comme les comparaison sur les croissances US et Européenne, qui oublient de prendre en compte d'une part, les différences démographiques, et, d'autre part, l'afflux de capitaux...

Zartos

Pour la bonne compréhension du tableau, les échanges internes à l'Union européenne (disons une vente du Royaume-Uni à la France métropolitaine, pour fixer les idées) ne sont pas considérés comme des exportations, je suppose -sans en être certain ? Pouvons-nous avoir confirmation de cette interprétation ?

Bernard Salanié

1) Le chiffre de 31,1% pour la zone Euro comprend les flux intrazone ; sinon, on tomberait à 10-15%, je crois. Mais la plupart des pays du monde appartiennent à une zone de libre-échange régionale... il est difficile de savoir où tirer le trait.

2) La croissance américaine a été de 10,4% entre 2000 et 2004. Elle est assez équilibrée (à l'exception évidente du commerce extérieur : +15,5% pour les importations, +2,2% pour les exportations). La consommation des ménages a crû de 13,3%, l'investissement privé de 6,2%, et les dépenses publiques de 13,1%.

3) Mouaif fait bien de souligner que la géographie joue (encore) un role important dans les flux commerciaux, d'où le succès du "modèle de gravité" qui relie les flux entre pays au produit de leurs PIB divisé par une fonction de la distance entre eux. Jonathan Eaton et Samuel Kortum sont allés plus loin dans un article récent (Septembre 2002) d'Econometrica. Pour caricaturer leur approche, ils essaient d'expliquer les flux internationaux entre 19 pays riches en 1990 par la géographie et les barrières internationales (la langue, les droits de douane...) ; la partie inexpliquée permet d'obtenir une mesure de la "compétitivité" des différents pays. Leurs résultats (Table III) placent le Japon et les Etats-Unis en tête, devant l'Allemagne, l'Italie, puis la France et le Royaume-Uni ; les Pays-Bas, la Belgique et la Grèce ferment la marche. (Et pour info, l'appartenance à l'Union Européenne ne joue quasiment aucun rôle...).

guerby

Pour les USAs, une question est quelle est la part de la consommation et donc croissance financee par de la dette (en particulier hypothecaire qui est beaucoup moins developpe en Europe je crois). Quel montant a depenser aurait-on en France si le taux d'endettement des francais s'alignait immediatement sur celui des USA ? Est-il suffisant pour combler le fameux differentiel de croissance dont on nous parle en permanence ?

guerby

Sur le blog "calculated risk" :

>

http://calculatedrisk.blogspot.com/2005/06/americas-debt-binge.html

Laurent

guerby

Ooops, ma citation a ete mangée :

With approximately $600 Billion in new debt in Q1 (reported as $2.4 Trillion annualized) and GDP growth of approximately $50B for Q1 (current dollars - see table 3) is the United States just buying growth with debt?

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