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En exergue :

  • Frank Ramsey, "Truth and Probability" (1926)
    The highest ideal would be always to have a true opinion and be certain of it; but this ideal is more suited to God than to man.
  • Jules Bertaut, "1848 et la Seconde République" (1937)
    L'enthousiasme est pour rien chez nous : aussi les Français, peuple avare par excellence, le répandent-ils avec une générosité qui n'a d''egale que leur versatilité.
  • Turgot, lettre à Du Pont (1773)
    C’est au public lisant et réfléchissant qu’il faut parler, c’est à lui qu’il faut plaire, lui et lui seul qu’il faut persuader ; toutes les flagorneries aux gens en place, tous les petits détours dont en s’enveloppe pour ne pas les choquer sont une perte de temps écartant du vrai but et ne réussissant même pas à faire sur eux l’impression qu’on s’est proposée.

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Commentaires

econoclaste-alexandre

On peut ajouter que l'accusation de dumping suppose qu'une firme étrangère peut chasser à coups de tarifs bas ses concurrents sur un territoire national, mais qu'ensuite elle parviendra à empêcher d'autres entreprises de lui faire pareil (sans quoi le dumping est un échec). Or si elle a pu le faire on voit mal ce qui en empêcherait d'autres de le faire ensuite.

ming

Existe-t-il un exemple de pays ayant suivi jusqu'au bout la voie libre-échangiste (sans aucune mesure protectionniste) face à un(des) concurrent(s) expansionniste(s) tels que le Japon il y a quelque temps ou la Chine aujourd'hui? Avec quels résultats?

Bernard Salanié

Il y a deux réponses :
1) aucun pays n'a jamais eu une politique purement libre-échangiste. Même un gouvernement parfaitement convaincu des vertus du libre échange aurait besoin d'une extraordinaire fermeté pour ne jamais céder à aucune complainte d'un producteur national ; mais une fois qu'on a dit cela, on n'a pas démontré grand'chose.
2) il y a eu des centaines d'études empiriques pour déterminer si le libre échange améliore la croissance, réduit la pauvreté, etc. C'est un travail presque impossible : il faut essayer d'éviter que les conclusions ne soient contaminées par des différences structurelles entre pays, et par la causalité inverse (les pays les plus riches sont aussi les moins protectionnistes---agriculture exclue, comme toujours). Sous ces très fortes réserves, une nette majorité d'études conclut que le libre échange est favorable au développement.

guerby

Y-a-t'il un site web qui liste les taxes qui s'appliquent par produit et par pays exportateur aux frontières de l'Union Européenne ? Pour être complet il faudrait aussi les subventions mais je suppose que c'est beaucoup plus difficile a extraire ...

Laurent

Emmanuel

Laurent :
http://europa.eu.int/comm/taxation_customs/dds/en/tarhome.htm

Mouaif

Mouaif. Sur le libre échange et pourquoi il peut etre non optimal dans la vraie vie je vous conseille ca :

http://www.mckinsey.com/mgi/publications/germanoffshoring.asp

Comme souvent, les experts retrouvent des résultats que "la sagesse des foules" intuite depuis longtemps.

Morrisson

POur les effet du "mechant liberalisme " et du libre-échange ,version test grandeur nature , on trouve ça :

http://www.senat.fr/ga/ga-027/ga-0270.html#toc0

A lire en entier , vraiment.

ming

Intéressant ce rapport sur la N-Z. Les résultats de la libéralisation de ce pays me semblent assez prévisibles. D'une part, une économie plus compétitive, de l'autre plus d'inégalités et de pauvres.
Un peu comme en Angleterre avec les travaillistes de Blair, les néo-zélandais ne désirent pas revenir sur les bienfaits économiques de la libéralisation de leur économie, mais souhaitent depuis 1999 revenir à un programme politique plus centré sur le rôle social de l'état.
En conclusion, cette libéralisation a eu du bon et du mauvais. Le bon, dans l'économie. Mais en ce qui concerne le rôle de l'état, les dépenses publiques et les politiques de redistribution, il y a un net abandon de la ligne néo-libérale au bout de quelque temps. (Cette voie médiane me semble suivie depuis déjà pas mal de temps dans les pays scandinaves.)

Morrisson

Minq , où vois tu plus d'inégalité et plus de pauvres? Je vois des problèmes d'education (mais quels pays n'en a pas?), et un faux problème qui est le poids des capitaux etrangers ( on s'en fout ).
Si il y a plus d'inégalité c'est pas un problème en soi ( ça veut dire que des gens se sont enrichis , c'est pas mal en general ),et je ne vois pas qu'il y a bcp plus de "pauvres". Au contraire. J'ai ete voir sur leur site pour actualiser certains chiffres, ils sont entre 3.5 et 3.9 % de chômage.Ca fait rêver quand même non?.
Leurs problèmes principal reste l'éducation , j'ai vu un reportage reçament sur la NZ , et aparament ces problèmes commencent a se resober , les Maoris sont de plus e plus mieux accepté et mieux intégrés economiquement , grâce au tourisme principalement. Leur culture renait.
Sans aucunes subventions... Ca devrait faire reflechir certains.
Maintenant je dis pas que c'est le paradis sur terre la NZ ( encore que , quand on a vu les paysages... :) )mais c'est toujours l'histoire de la paille et de la poutre hein. je pense qu'on ferai bien de prendre exemple sur eux .

Bernard Salanié

Minq, je ne connais pas bien la situation en Nouvelle-Zélande, mais je suis un peu surpris que le compte-rendu de visite d'un groupe de sénateurs français en Nouvelle-Zélande constitue pour vous une source d'information particulièrement fiable et objective...

ming

En ce qui concerne la pauvreté, j'ai vérifié ce qu'avançait le rapport du sénat en 1999 en allant voir les statistiques du PNUD. La N-Z est tombée en 2004 à la 18ème place de l'indice de pauvreté humaine (IPH2). En 1998, elle avait même chuté à la 20ème place de l'indice de développement humain.
Je ne suis pas spécialiste des statistiques, donc chacun aurait intérêt à vérifier ce que j'ai compris, mais il me semble qu'il y a une tendance claire à l'augmentation de la pauvreté et des inégalités en N-Z durant la décennie des 90.
Voici d'autres références sur le sujet: http://www.faithcentral.net.nz/inclass/poverty.htm#

PS pour Morrisson: on peut être non-chômeur et pauvre. Je crois que taux de chômage et taux de pauvreté sont deux choses distinctes et qui n'évoluent pas forcément toujours dans le même sens. L'avis d'un économiste serait ici le bienvenu.

Contribuables Associes

j'ai cherché en vain votre e-mail, je me permets donc de poster ici le message suivant :
j'ai selectionné l'un de vos articles dans ma derniere revue de presse et je vous incluerai prochainement dans nos liens.

Si cela vous interresse je peux vous inscrire à notre service de presse et ainsi vous envoyer nos études et journaux : http://www.contribuables.org/service-de-presse/

Librement
ABL pour Contribuables Associés

François

Dans son premier commentaire, BS scripsit :

"il y a eu des centaines d'études empiriques pour déterminer si le libre échange améliore la croissance, réduit la pauvreté, etc. C'est un travail presque impossible"

Le problème, c'est que tout le monde ne fait pas preuve de la même prudence scientifique : les "études" montrant que les pays qui ont pratiqué un protectionnisme à outrance s'en sont mieux sortis que les autres (et sont désormais classés en NPI) sont légion... de même que les études amenant à une conclusion strictement inverse.

Les conclusions les plus sérieuses sur le sujet concluent que l'observation est constamment parasitée par des chocs exogènes (crises militaires, régionales...) qui réduisent la validité des études à pas grand chose.

On pourrait presque en tirer la conclusion que les observations effectuées en NZ (si elles sont valides : à voir avec le Sénat...) ne sont valables que dans le référentiel géopolitique NZ. Qui n'existe nulle part ailleurs.

Bernard Salanié

Ce commentaire est un peu trop pessimiste à mon sens. Les études économétriques sur un panel de pays ne sont pas la seule approche possible ; je crois plus, par exemple, aux études fondées sur un examen plus poussé d'un pays ou groupe de pays---même si la généralisation de leurs résultats reste sujette à caution.

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