Si le président est déçu par les jeunes, la France d'en haut en général est déçue par les partisans du non. La "chronique politique" de Patrick Jarreau dans Le Monde de ce soir en est une illustration effarante. Après des développements fielleux, il conclut par cette phrase qui figurera peut-être dans les manuels un jour : "Il incombe aux socialistes d'aujourd'hui de savoir s'ils veulent céder à l'intimidation d'un nouvel intégrisme révolutionnaire et national". M. Jarreau croit-il vraiment que sa philippique va convaincre un socialiste partisan du non de voter pour le oui ? Il semble plutôt qu'il exprime ainsi la déception des élites (autoproclamées, en l'occurrence) devant le tour pendable que le peuple s'apprête (peut-être !) à leur jouer. On a de la peine pour lui. Je ne sais toujours pas si je vais voter oui ou non, mais je conçois que l'idée de voter avec M. Jarreau puisse avoir un effet dissuasif.
Hé bien, "welcome" à un nouveau commentateur de l'économie! C'est une matière qui a bien besoin d'angle de vue original, de prise de position "autre". A ce propos, c'est ce que j'essaye de faire depuis deux ans, sur un projet on-line prenant la forme d'un webzine : Econobug. C'est lisible à cette adresse : www.webzinemaker.com/econobug
A une prochaine lecture. LD
Rédigé par : dupin | 17 avril 2005 à 13:17