On m'a fait remarquer fort justement que je mélangeais des poires et des oranges dans mon évaluation de la part des revenus du capital dans le revenu des ménages français. Pour être tout à fait complet, voici donc les principaux ratios, issus de ce tableau de l'INSEE : |
1997 |
1998 |
1999 |
2000 |
2001 |
2002 |
2003 |
EBE |
12,3 |
12,4 |
12,4 |
12,2 |
12,0 |
12,1 |
12,4 |
Revenu mixte |
12,4 |
12,3 |
11,9 |
12,0 |
12,0 |
12,0 |
12,2 |
Revenus propriété |
8,7 |
9,3 |
9,6 |
10,1 |
10,0 |
9,4 |
8,8 |
Tous ces ratios sont exprimés ici en pourcentages du revenu disponible brut des ménages. La première ligne, à l'intitulé trompeur, correspond en fait aux loyers reçus par les propriétaires de logements, y compris les loyers imputés aux propriétaires qui occupent leur propre logement. La deuxième donne le solde financier des opérations de production des entrepreneurs individuels (qui rémunère donc à la fois leur travail et les capitaux qu'ils ont engagés). Enfin, la dernière ligne comprend les revenus de la propriété nets reçus par les ménages : intérêts, dividendes, revenus de terrains ou de gisements.
Comme on le voit, rien n'est simple. Seule la troisième ligne rémunère clairement le capital. En tout état de cause, les évolutions que retrace ce tableau ne traduisent pas d'explosion de la part des revenus du capital, notamment en ce qui concerne les revenus de la propriété. Mais les choses peuvent changer en 2004... stay tuned.
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Rédigé par : revenu | 06 octobre 2006 à 10:09